Corse

Petit coup en plein plexus solaire, un souffle de libecciu dans les cheveux, un soleil omniprésent, une lumière qui fait vibrer la mer, on se croirait dans un autre monde.
Un monde rempli de lieux pas communs du tout, un petit rocher tout vert balancé là au milieu du grand bleu. En haut, le passé, ses souvenirs (vendetta et luttes fratricides) et le vert touffu d’un impénétrable maquis ; en bas, toutes les nuances de bleu de la mer.
Comme toutes les îles, immenses ou perdues, la Corse se mérite. Et il vous faudra du temps et une vraie curiosité pour la percer à jour.
Fille de la « mère » Méditerranée, la Corse a su tirer bénéfice de toutes les influences du Bassin. Elle ne renie aucu­nement les emprunts qu’elle a faits. Dure et tragique, secrète et sauvage, la Corse ne sera jamais seulement une région de plus sur la carte de la France.
Cela dit, toute tentative de description du paysage corse crée elle-même ses propres limites. Les plages y sont bien sûr paradisiaques, les criques ultra- secrètes et les montagnes « forcément » abruptes, accidentées, rudes.
La Corse est grisante : un mélange de rocaille et de volupté, d’austérité et de parfums d’île lointaine. Éloignez-vous des côtes pour rejoindre les villages de l’intérieur. Respirez l’odeur du maquis : c’est la Corse profonde ! Celle des cochons sauvages et des vaches en liberté, des longs hivers où l’on fabrique coppa, figatellu et farine de châtaigne…

A visité :

Les Agriate

Un maquis formant le plus grand site naturel du littoral méditerranéen.

Les Agriate, entre la Balagne et le cap Corse, sont un incroyable morceau de terre brut, 40 km de côtes magnifiques à la nature intacte. Le maquis couvre à perte de vue cet endroit étrange, hérissé d’escarpements rocheux. Parfois, un étang offre une oasis de fraîcheur. Vous ne trouverez dans les Agriate ni village ni maison (sauf le long de la D 81).

Porto-Vecchio

Après Ajaccio et Bastia, Porto-Vecchio est devenue la troisième agglomération de l’île. Tout y concourt : l’aéroport de Figari n’est qu’à 20 km, et les liaisons maritimes de Porto-Vecchio à l’Italie ou la France sont régulières. Ajoutez à cela les plages des environs qui se comptent parmi les plus belles de l’île, un arrière-pays splendide, l’Alta Rocca…Du coup, les prix et la foule grossissent. Le prix à payer pour tant de beautés…

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