Les Canaries ont conservé une part de leurs secrets : la douceur d’un éternel printemps et une invraisemblable variété.
Paysages volcaniques ou exubérantes forêts primaires, criques déchiquetées d’un noir brillant ou vagues de dunes, adorables petites villes coloniales ou grandes cités palpitantes… des contrastes constants.
Chaque île est un monde en soi, fière de son histoire et de ses coutumes. Toutes, cependant, partagent l’héritage des Guanches, les premiers habitants préhispaniques de l’archipel.
Laquelle choisir ? Bien loin de la réputation d’îles balnéaires bétonnées, les grandes Tenerife et Gran Canaria offrent aussi des paysages grandioses au sein d’une pléthore de parcs nationaux et autres réserves naturelles. La première est coiffée par le majestueux volcan Teide ; la seconde est sillonnée de profonds ravins et de gorges pittoresques ; le tout façonné par l’activité volcanique.
La Palma et La Gomera surprennent par leur beauté naturelle : aux falaises immenses répondent des coulées de lave figées et des vallées étroites où prospère encore une riche laurisylve – cette forêt touffue des origines.
Plus sauvage et plus isolée, la petite El Hierro demeure un véritable laboratoire écolo, idéal pour se réfugier loin du monde, entre balade et plongée sous marine.
Sur Fuerteventura la sauvage, deux merveilles de la nature : la péninsule de Jandía et son immense plage naturelle, ainsi que les dunes de Corralejo. Sans oublier une myriade de petits villages et de petits ports.
Lanzarote, avec ses façades blanches et ses volets verts aux petits airs d’île grecque, superbement mise en valeur et préservée par la volonté d’un artiste génial, César Manrique. Il protégea même les volcans, comme ce parc national de Timanfaya aux paysages quasi lunaires.
Qu’il s’agisse de farniente en bord de plage, de balades sur le dos des volcans ou dans la jungle tropicale, les Canaries sont sept îles très différentes.
Errer dans les gigantesques dunes de Maspalomas. Dormir une nuit dans un des logements troglodytiques d’Artenara. Arpenter les ruelles romantiques de la vieille ville de Las Palmas.
Se balader dans le parc national de Timanfaya, à Lanzarote, dans un stupéfiant paysage volcanique. Se baigner dans les piscines « naturelles » réalisées par César Manrique, à Ténérife. Descendre le célèbre barranco de Masca, rando emblématique et paysages époustouflants.
Aller à la rencontre des baleines et des dauphins toute l’année, à La Gomera. Partir à l’assaut du parc national de la Caldera de Taburiente, à La Palma…
A découvrir :
La Palma
L’« île jolie » : volcans, pinèdes et bananiers, végétation exubérante et fleurs, paradis des randonneurs.
En forme de coeur, La Palma est une très belle île à la végétation luxuriante et verdoyante, évoquant un peu Madère. Elle possède des villages authentiques, des volcans, des sites naturels, des bananeraies, un vin délicieux… Une simple escapade sur cette île serait une erreur car elle peut constituer un voyage à part entière.
Fuerteventura
L’« île rouge » : des paysages arides battus par les vents sahariens, entre dunes à perte de vue et villages blancs.
Surnommée l’île rouge, Fuerteventura se trouve dans les Canaries orientales, au sud de Lanzarote. La terre est aride, peu cultivée et c’est le tourisme qui est la plus grande ressource de l’île. Les petites maisons blanches et carrées de Fuerteventura vous rappelleront l’Afrique, très proche. Dommage que l’île soit par endroits envahie de complexes hôteliers. Seuls le nord-ouest et le centre de Fuerteventura sont pour l’instant épargnés par la frénésie touristique et demeurent sauvages.
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